J'imagine l'eau qui monte, des flaques qui se forment sous nos pieds et s'élargissent. La terre s'abandonne au reflet de la source jusqu'à s'effacer et se confondre avec le ciel. Pauvres fleurs ! L'eau entraîne l'horizon, le soleil couchant. L'air, le vent, mais pas les mots. Ils sont les seuls à trouver un chemin, s'immiscent, s'affranchissent, attisent, perpétuent, résistent, bâtissent, prient, partagent et nous embarquent avec eux, jusqu'au dernier.
Peinture 2017 - 31x31
Pigments du Vaucluse à l'huile de noix, peinture en bombe et encre de Chine